Sabine est gérante d’un salon de coiffure dans le quartier Matongé. Avant d’arriver à Bruxelles, elle a dû quitter le Cameroun dont elle est originaire pour se rendre au Liban via des agences de recrutement pour femmes de ménage où elle est réduite en quasi esclavage. Aujourd’hui, dans ce salon de 8m2, Sabine et les autres coiffeuses s’organisent et s’entraident pour faire face à la clandestinité. Elles travaillent 13 à 14 heures par jour sous la menace de la police qui patrouille et le regard des touristes de tous âges qui les regardent et les photographient comme des objets en vitrine.
Sabine est gérante d’un salon de coiffure dans le quartier Matongé. Avant d’arriver à Bruxelles, elle a dû quitter le Cameroun dont elle est originaire pour se rendre au Liban via des agences de recrutement pour femmes de ménage où elle est réduite en quasi esclavage. Aujourd’hui, dans ce salon de 8m2, Sabine et les autres coiffeuses s’organisent et s’entraident pour faire face à la clandestinité. Elles travaillent 13 à 14 heures par jour sous la menace de la police qui patrouille et le regard des touristes de tous âges qui les regardent et les photographient comme des objets en vitrine.